Evaluation et moyenne 09 10 25

Publié le par FB

 

L’évaluation présente deux caractéristiques  apparemment antagonistes

 

C’est  la recherche du prix qui pourrait être obtenu en échange de la chose et  en conséquence il ne saurait exister des évaluations pertinentes trop éloignées les unes des autres

 

C’est  une question de fait dépendant de nombreux paramètres susceptibles d’avoir une importance plus ou moins grande selon le cas.

 

Pour prendre un exemple hors du champ économique, le changement de quelques parties ne modifiera en rien l’évaluation d’une commode ordinaire, Il peut changer totalement celle d’un meuble de collection.  On voit  que, dans cet exemple le critère « pièce d’origine ? » est sans importance dans le premier cas et primordial dans le second.

 

Cet exemple permet également de constater que, même dans un cas simple, Il peut exister plusieurs modes de raisonnement pour l’évaluation de bien ayant des aspects similaires mais que ces raisonnement ne sont pas applicables dans tous les cas

 

Dans certains domaines les  méthodes d’évaluation  sont nombreuses et aboutissent parfois à des résultats très différents

 

Le réflexe normal en pareil cas consiste à faire une moyenne, pondérée ou non, des résultats des différentes méthodes.

 

Un tel réflexe peu être pertinent, mais il mais peut aussi amener des aberrations

 

La suite de cet exposé prendra pour exemple les évaluations d’entreprise, mais il est transposable  à bien  d’autres domaines.

 

 

Multiplicité des méthodes d’évaluation reconnues

 

Au fur et a mesure que se développaient les cessions d’entreprises, théoriciens et praticiens se sont ingéniés à proposer des nouvelles méthodes d’évaluation et/ou des variantes de méthodes anciennes.

 

Il en est résulté une multitude de méthodes, de sous méthodes et de variantes.

 

Toutes ces méthodes ont leurs raisons d’être et des cas où elles sont pertinentes, sinon elles auraient depuis longtemps disparu des ouvrages traitant du sujet.

 

L’expérience montre que l’application de méthodes reconnues peut donner des résultats très différents

 

Constatation de bon sens : le prix d’un bien est une donnée.

 

 Le but de l’évaluation est de rechercher à quel prix le bien pourrait être vendu,

 

 Les  évaluations   proche de ce prix de transaction potentiel  sont les seules pertinentes

 

Conséquence directe ; si des méthodes  amènent à des évaluations très différentes c’est que certaines ne sont pas pertinentes

 

Cela coule de source ; si les évaluations sont très différentes c’est que certaines sont  éloignées du montant probable d’une transaction, elles ne sont pas, pour une raison ou une autre, pertinentes, car pas adapté au cas précis

 

Conséquence annexe,  puisque les évaluations ne sont pas toutes pertinentes l’expert va devoir déterminer celles qui sont pertinentes, celles qui ne le sont pas en expliquant les raisons de cet avis.

 

Et il devient évident que les méthodes non pertinentes doivent être purement et simplement écartées. Puisque leurs résultats ne sont pas représentatifs de l’évaluation recherchée

 

Il en résulte que dresser la moyenne d’évaluation notablement différentes est une aberration  qui ne peut qu’aboutir a un résultat erroné puisque pollué par des données non pertinente.

 

En conséquence de ceci,

 

En matière d’évaluation

 

Il peut être légitime de pratiquer des moyennes entre des résultats peut différents parce qu’il peut exister plusieurs approches pertinentes d’une évaluation.

 

Il n’est certainement pas légitime de faire la moyenne de résultats très différents  car on a la certitude que, dans ce cas,  tous ne peuvent être pertinent.

 

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